Lors d’une conférence de
presse, elles ont donné des détails sur la situation actuelle et la stratégie prévue
pour combattre l’insecte, mais aussi sur la biologie du scarabée: https://www.youtube.com/watch?v=VMzlXIcR-zs
Les autorités ont décrété une
zone infestée d’un rayon de 2 km autour du foyer où les insectes ont été
trouvés, ainsi qu’une zone tampon supplémentaire d’un rayon de 5 km.
Dans ces deux zones, des mesures strictes sont en place pour éradiquer les
scarabées.
Les communes suivantes, ou
des parties de celles-ci, sont concernées :
Bachenbülach, Bassersdorf,
Brüttisellen, Brütten, Bülach, Dietlikon, Dübendorf, Embrach, Glattbrugg, Höri,
Kloten, Lindau, Lufingen, Niederglatt, Niederhasli, Nürensdorf, Oberembrach,
Oberglatt, Oberhasli, Opfikon, Regensdorf, Rorbas, Rümlang, Wallisellen,
Winkel, Zurich
Dans la zone infestée :
Interdiction d’arroser les
pelouses et les espaces verts, les parcs publics et les terrains de sport.
L'arrosage des plantes dans le jardin et sur les balcons reste autorisé.
Interdiction de transporter du compost, des matériaux du sol, des plantes
enracinées dans la terre, etc. hors de la zone. Interdiction, jusqu’au 30
septembre 2023, de transporter des parties de plantes coupées hors de la zone.
Dans la zone tampon :
Interdiction, jusqu’au 30
septembre 2023, de transporter des parties de plantes coupées hors de la zone.
Appel aux membres de
JardinSuisse ayant des clients dans les communes concernées :
Nous vous demandons de
soutenir activement les mesures prises par les autorités, de répondre
ouvertement aux questions de vos clients, et de leur expliquer, le cas échéant,
pourquoi il est nécessaire de combattre le scarabée à l’aide d’un insecticide
expressément autorisé par la Confédération pour ce cas d'urgence. Il s’agit
d’un insecticide utilisé depuis longtemps dans la lutte contre divers ravageurs
et qui, lorsqu’il est appliqué correctement, n’est pas dangereux pour les
humains ni pour les mammifères. Selon l'Office fédéral de l'agriculture, les
plantes traitées peuvent être consommées sans danger 3 semaines après avoir été
traitées. Pour certaines cultures maraîchères, ce délai d'attente est plus
court.
Les autorités appellent la
population à soutenir la lutte contre le scarabée japonais et la prient de
signaler tout scarabée suspect, en envoyant des photos et l’indication du lieu
de la découverte à l’adresse japankaefer@strickhof.ch.
En agissant rapidement et de
manière décisive, nous avons de bonnes chances d’éradiquer le scarabée dans la
zone infestée, ce qui serait le scénario optimal. L'objectif de toutes les
mesures de lutte, conformément à la Convention internationale pour la
protection des végétaux (CIPV), est de protéger les zones exemptes de ravageurs
en Suisse et dans d'autres pays, et d'éviter ainsi des dommages importants pour
l’économie.
Source :
Postulat «Mettre un terme à l'expansion des espèces exotiques envahissantes»,
K. Vogler, juin 2013
Il existe une importante
documentation sur le scarabée japonais et sur la manière de le distinguer des
espèces indigènes. Voir les liens ci-dessous.
Pour suivre l'évolution de la situation, consulter le site internet du canton de Zurich (en allemand).
Les vers blancs passent l’hiver dans les couches profondes du sol. Au
printemps, ils remontent à la surface du sol et mangent les racines des
plantes.
L’éclosion du scarabée a lieu en mai/juin.
Après la découverte, l’été 2019, du premier foyer d’infestation à la pointe sud du Tessin, la présence du scarabée japonais a déjà été constatée dans plusieurs zones du Sottoceneri. Depuis, il ne fait plus aucun doute que cet organisme nuisible s’est établi dans cette région et que son éradication n’est plus possible. C’est pourquoi l’Office fédéral de l’agriculture a décidé d’ordonner à partir de décembre 2020 des mesures d'enrayment pour stopper autant que possible la propagation de ce ravageur.
Le hanneton en provenance du Japon a été capturé pour la première fois en 2017 à la frontière sud de la Suisse. Étant donné les dommages considérables qu’il peut causer dans l'agriculture et l'horticulture, il est considéré comme un organisme de quarantaine en Suisse. Toute infestation doit être immédiatement signalée.